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Quand la nature s'invite sur nos toits

L’agriculture urbaine conquit de plus en plus de particuliers : qui n’a pas encore eu l’occasion de voir ou d’apercevoir des petits bouts de jardin pousser sur les toitures de ses voisins ? Focus sur ce phénomène en plein essor.

Des potagers cultivés entre deux buildings

Nouvelle tendance en matière de développement durable, l'agriculture urbaine fait timidement son entrée dans la cour des grands pionniers du bâtiment durable en 1970 et séduit rapidement le continent Nord-Américain.

Aujourd'hui, le phénomène gagne le cœur des métropoles d'Europe. Il est de plus en plus fréquent d'apercevoir, ici et là, de petits coins de récolte en plein centre-ville. Toits cultivés, jardins partagés, friches exploitées... le boom de l'agriculture urbaine s’explique notamment par l'évolution récente du rapport des citadins à la ville et à la nature.

Plus concrètement, l'agriculture urbaine, c'est quoi ?

Techniquement parlant, l'agriculture urbaine est une forme émergente de pratiques agricoles effectuées en ville, sur des territoires urbains ou péri-urbains. Portée par un mouvement social majeur, l'agriculture urbaine revendique des actions sur l’environnement (lutte aux ilots de chaleur, biodiversité, gestion des déchets organiques urbains, développement de milieu de vie agréable, gestion de l’eau), sur les sociétés (santé, autonomisation sociale et politique, éducation) et sur la production alimentaire (économie sociale, sécurité alimentaire, justice alimentaire).

©Thomas Dupaigne

Sur les toits de Paris ©Thomas Dupaigne

Une tendance qui séduit les plus grandes villes de Frances

Plusieurs grandes villes de l’Hexagone déjà séduites par ce phénomène se sont lancées dans l’aventure. Paris s’est fixé un objectif de taille : créer 100 hectares de végétation supplémentaire en ville avant 2020. Plusieurs projets vont émerger, au sein desquels beaucoup de potagers verront le jour. Ces espaces de production dans la ville modifient réellement le comportement alimentaire de leurs usagers à travers une amélioration de la qualité de vie et une évolution du mode de consommation.

A Marseille, le constat est le même : on y compte aujourd’hui un millier de petites parcelles où sont cultivés des légumes potagers sur une trentaine d’hectares. Pleine d’ambition, la cité phocéenne profite de ce nouvel élan dans l’objectif de redonner vie à des territoires abandonnés et pour favoriser les interactions sociales.

Focus sur le cas RATP

Dans le cadre d'une démarche sur l'économie circulaire, la RATP expérimente depuis novembre 2015 un démonstrateur d’agriculture urbaine sur le toit de son siège social. Ce démonstrateur, mis en place pour une durée de cinq ans, est une première initiative réalisée en partenariat avec l’université AgroParisTech (Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement).

L’objectif pour la RATP est de disposer d’ici 2020 de 3ha de toitures végétalisées et 1ha d’agriculture urbaine.

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